devenir digital nomad

Être digital nomad n’est pas un métier, mais un mode de vie. C’est la première chose à comprendre pour devenir digital nomad. Au-delà des photos de plages paradisiaques partagées par des blogueurs voyages, les digital nomads sont pour la grande majorité freelance ou travailleurs remote.

Un digital nomad vit ailleurs qu’en France et travaille pour ses clients ou son entreprise depuis un tiers lieu. Le nerf de la guerre, quand on veut adopter ce mode de vie, est donc de trouver une activité que l’on pourra exercer à distance.

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Choisir la sécurité avec le salariat en remote

Si le freelancing est la porte qui offre le plus de liberté pour être nomade, cela ne convient pas à tout le monde. Vous ne devez pas absolument céder à l’injonction pour devenir digital nomad. Le télétravail s’étant démocratisé avec la crise sanitaire, de plus en plus d’entreprise utilisent cet argument comme un avantage compétitif pour attirer les meilleurs talents.

Dans la communauté digital nomad internationale, on croise beaucoup d’Américains et de Canadiens en full remote, c’est beaucoup plus courant chez eux qu’en France. Mais l’Amérique du Nord étant toujours en avance sur nous, c’est de bon augure pour le futur.

Si vous souhaitez vous lancer, mais que l’entrepreneuriat vous fait peur, trouver un job en remote peut donc être le bon compromis. Quelques contraintes resteront, dans le choix de vos destinations notamment. Si votre entreprise oblige une certaines plage horaire de disponibilité, vous ne pourrez pas partir sur des fuseaux horaires trop éloignés de le France.

Mais rassurez-vous, l’Europe abrite de plus en plus de hubs nomades : Split en Croatie, Les Açores, Madère avec son village digital nomads, les Îles Canaries avec Tenerife en tête ou encore Tbilissi en Géorgie.

Choisir la liberté avec le freelancing

La solution la plus courante pour devenir digital nomad, c’est bien sûr de se lancer en freelance. Être à son compte implique une grande liberté, vous choisissez vos horaires et n’avez pas vraiment de contrainte sur les fuseaux horaires. Vous pouvez également passer l’après-midi à la plage et travailler plutôt le soir par exemple.

Toutefois, cette liberté a un prix : l’instabilité financière. S’il est tout à fait possible de vivre pleinement et sereinement de son activité de freelance, il faut tout de même garder cet élément en tête, d’autant plus à l’autre bout du monde.

On distingue deux cas de figure pour devenir digital nomad en adoptant le freelancing.

La transformation de son métier salarié en freelance

Vous exercez un métier digital en salarié que vous pouvez transformer en freelance. Par exemple, vous êtes responsable SEO pour un grand groupe, vous pouvez devenir consultant SEO à votre compte. Chez les freelances qui choisissent cette option, on voit d’ailleurs souvent leur ancien employeur devenir leur premier client, notamment pour faciliter la transition, des deux côtés.

La reconversion professionnelle

Le métier que vous exercez n’est pas du tout digital ? Il faut alors vous former. C’est la reconversion professionnelle et nombreux sont les freelances dans ce cas-là, pas d’inquiétude ! Internet a rendu accessibles à tout le monde les nouveaux métiers du web. Choisissez un métier qui vous attire et trouvez une bonne formation dans le domaine. Parmi les organismes de formation sérieux, on trouve LiveMentor ou OpenClassroom.

Bien sûr, trouver LE métier dans lequel on va s’épanouir n’est pas chose aisée, il faut tester. Le statut de freelance offre la liberté de pivoter son activité. Au fil des rencontres avec les autres nomades, des formations que vous pourrez suivre et des opportunités de missions avec vos clients, vos compétences évolueront. Vous serez aussi plus à même de déceler ce que vous aimez et le domaine dans lequel vous excellez. Le plus dur, c’est de se lancer !

Quelques exemples de métiers : développeur web, community manager, copywriter, coach business, prof en ligne, monteur vidéo, graphiste, illustrateur, photographe, assistant virtuel, chef de projet, rédacteur web, consultant marketing…

Le premier départ

Une fois votre job nomade choisi et en place, c’est le moment tant attendu, celui du premier départ nomade ! L’excitation est à son comble, mais le stress aussi. Selon votre statut, salarié ou freelance, les points de stress ne sont pas les mêmes, toutefois, des impondérables sont à valider avant le départ.

Assurez-vous d’avoir un endroit agréable et calme pour travailler et être productif. Le wifi, bien sûr, doit être fiable et rapide. Pour diminuer les situations problématiques, il vaut mieux prévoir plusieurs solutions de secours.

Si le wifi ne fonctionne pas bien, vous pouvez passer en partage de connexion. L’opérateur français Free propose un forfait avec 25Go à l’international dans 70 destinations. Dernier recours, une carte SIM locale peut permettre d’avoir un meilleur réseau en partage de connexion. Renseignez-vous auprès des locaux pour choisir le meilleur opérateur local.

D’autre part, les aléas en voyage arrivent plus fréquemment qu’on ne le pense : valise égarée, téléphone perdu ou cassé, souci de santé… Pensez à partir avec une assurance adaptée pour avoir l’esprit tranquille ! Qiti vous accompagne pour trouver la meilleure solution pour assurer votre liberté !

Dernier conseil, lors d’un premier départ, il vaut mieux avoir une source de revenus stable (une activité freelance déjà viable ou un emploi salarié). Mais, partir avec une épargne disponible capable de soutenir son mode de vie pour plusieurs mois est aussi envisageable. Bon voyage !

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Article écrit par Tifany Clemenceau